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Archive pour janvier 2011

Tunisie, Egypte, le même but mais…

Lundi 31 janvier 2011

Tunisie, Egypte, le même but mais…

(Source: Agoravox)

Il est évident que le peuple égyptien s’est révolté, suivant l’exemple du tunisien, avec le même but, à savoir se débarrasser de son président, le « raïs », véritable potentat en place depuis un peu plus de…32 ans (contre 23 pour son « collègue » tunisien, en fuite).

Mais si ce peuple arrivait à ses fins – ce qui n’est pas encore le cas – quelles seraient les conséquences pour cette nation stratégique dans la région et riche de 80 millions d’âmes ?

Certainement pas les mêmes que celles qui s’installent actuellement en Tunisie.

Il faut tout d’abord souligner que les deux révoltes ont eu des sources différentes. Rurales en Tunisie, citadines en Egypte. Que la première a été a été assez rapidement encadrée, puis menée à son terme, par un syndicat puissant et surtout une classe moyenne mature et responsable, couche sociale très importante dans le pays, au contraire de l’Egypte.

La révolte de celle-ci, après les premiers soubresauts, a été par contre récupérée en grande partie par les « frères musulmans », religieux pugnaces, combattus fermement par le pouvoir. Le choix du vendredi, jour réservé à l’exercice de l’islam, pour lancer les manifestations de masse en témoigne. Comme les prières exécutées par des milliers de manifestants dans les rues et avenues devant les caméras et les cris de « Allah Akbar », « Dieu est Grand » qui ont conduit les cortèges.

Et c’est justement ce dernier élément qui fera la différence entre les deux mouvements si jamais les égyptiens arrivaient à se débarrasser de leur octogénaire raïs et de ses sbires. Il est indéniable que le pays des pharaons une fois libéré, serait soumis à une religiosité beaucoup plus présente qu’actuellement. Il ne faut pas oublier que la population des déshérités, beaucoup plus pauvre que celle de la Tunisie, constituera un ferment propice à la propagation du « refuge religieux ».

En Tunisie la question n’est pas trop d’actualité. Une fois le dictateur éjecté et après quelques jours de contestation devant le siège du Premier Ministre, le peuple a réussi à exclure du gouvernement dit « de transition » la quasi-totalité des représentants du parti alors au pouvoir, le RCD. Le cabinet en place, où ne siège aucun religieux, est chargé, rappelons le d’organiser des élections législatives comme présidentielles dans un délai de six mois, quitte à modifier certains articles de la constitution et du code électoral.

Mais, et il faut le souligner, dans la paix et la liberté de paroles revenues, la rue tunisienne discourt entre autres de l’éventuelle arrivée en politique d’un parti religieux légal et même de savoir s’il est toujours opportun de conserver dans la Constitution, la mention qui affirme que l’Islam est la religion de l’Etat.

Sur le sujet, les avis sont partagés. Certains prétendent que le parti religieux qu’on pourrait désigner comme « musulman démocratique » serait identique à la « démocratie chrétienne » de l’Occident. D’autres par contre, continuent de s’interroger. Il est vrai qu’apparemment – certains reportages télévisés l’ont hélas démontré – la majorité des religieux incarcérés sous l’ère Ben Ali et qui ont été récemment libérés sont apparus, quelquefois dans les paroles mais surtout dans les attitudes, parmi les plus fervents adeptes de l’Islam pur et dur.

Et compte tenu de l’énorme affluence populaire qui a réceptionné dimanche à Tunis le retour au pays après 20 ans d’exil de Rached Ghannouchi le leader islamiste, on se demande dès lors si d’une part les mosquées du pays resteront interdites d’accès en dehors des heures de prières comme elles l‘étaient jusque là, et d’autre part s’il sera désormais interdit à ces mêmes mosquées de dispenser l’enseignement primaire aux enfants qui ne sont pas encore en âge de scolarité. Quelques uns se mettent aussi à rêver qu’entre autres « libertés religieuses »,… le mariage civil (il n’en existe pas d’autre dans le pays) entre homme et femme de confessions différentes, soit enfin possible.

Tout laisse supposer toutefois que la laïcité qui nourrit la Tunisie depuis des lustres, à travers ses élites et la quasi-totalité de sa classe dite moyenne, la mettra à l’abri de tout excès religieux.

Ce qui n’est pas encore le cas en Egypte. D’autant que son armée, au contraire de la tunisienne, n’a pas encore pris parti pour le peuple. Le monde occidental, inquiet comme l’est son chef de file, les Etats Unis d’Amérique, principal bailleur de fonds du régime de Moubarak, n’a pas encore désavoué totalement le pouvoir du raïs. Il lui demande des réformes profondes plutôt que de « prendre la fuite comme l’autre ».

Il est donc fort à parier que la révolte sanglante des égyptiens ne conduira pas à une complète révolution. D’autant que la position géographique de cet énorme réservoir humain, se trouve, comme la Jordanie et la Syrie, aux pouvoirs semblables, bien proche d’Israël, le chouchou de ces mêmes occidentaux.

http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/tunisie-egypte-le-meme-but-mais-88031

Égypte : le souffle tiède de la révolte

Lundi 31 janvier 2011

Par Marie Girod

Plusieurs symboles sacrificiels en Algérie, Mauritanie et Egypte attirent l’attention sur le niveau de désespoir des populations concernées. Quatre hommes au Caire ont procédé par immolation dont deux devant le Parlement, lieu stratégique devant lequel se déroulent habituellement les protestations hebdomadaires des Égyptiens.

Scepticisme et tension règnent. Si les Égyptiens partagent la joie de voir la Tunisie s’être débarrassée de son tyran, croire que l’Égypte pourrait faire de même dans les semaines à venir laisse dubitatif. L’Égypte et la Tunisie, d’un point de vue politique et économique subissent les mêmes contraintes depuis trois décennies. Mais l’argument qui les dissocie concerne l’idée d’une faiblesse de la conscience politique des Égyptiens.

Peut-on condamner si vite un peuple à ne pas participer au champ des possibles ?

Ahmed, commerçant d’une cinquantaine d’années dont la boutique se situe à deux pas du Parlement est sceptique quant à une révolte en Égypte à court terme, car les jeunes n’ont plus d’espoir : « Je me rappelle les émeutes dans les années 70 à propos de la hausse des prix, les gens sont descendus dans les rues et la police a réprimé dans le sang».

Or, l’Égypte est à l’aube d’élections présidentielles (septembre 2011) jouées d’avance préparant le renouvellement de l’ère Moubarak. On ne trouve plus beaucoup de gens pour apprécier certains « bénéfices » de la politique dictatoriale du PND (Parti au pouvoir), le ras le bol a gagné toutes les strates de la société, d’où une fonction unificatrice.

D’après Tewfik Aclimandos, chercheur au Collège de France, « les Égyptiens ont une conscience politique mais ne croient pas les hommes politiques. Si l’on compare avec la Tunisie, les classes moyennes tunisiennes sont plus instruites, l’autoritarisme tunisien plus crispé. La hausse des prix en Égypte est facteur de risques d’ insurrection populaire».

Démocratie, Dictature, ou Islamisme ?

L’Occident entretient un double discours qui consiste à promouvoir les valeurs démocratiques dans le monde arabe via le dialogue culturel entre autres, mais lorsqu’il s’agit de la liberté des peuples à s’autodéterminer l’Occident devient frileux, prône qu’une dictature vaut mieux que le risque de voir les pays aux mains des islamistes.

Les Frères musulmans sont en réalité très divisés sur la manière dont ils gouverneraient l’Égypte ce qui ne permet pas d’envisager qu’il serait aisé pour la confrérie de prendre le pouvoir dans un avenir proche, surtout par la force. Quant à la menace d’un coup d’état qui suivrait une destitution du pouvoir actuel n’est pas la seule option pour l’Égypte, meme si cette dernière force est numériquement importante et socialement soutenue.

De l’opposition émergent de nouveaux mouvements ces dernières années tel le Hashd (Mouvement démocratique populaire pour le changement), héritier des nasséristes pour une part, qui appelle ce 25 janvier, jour de la fête de la police, à l’insurrection. Jihan Ibrahim, membre du Hashd, rappelle le mouvement des ouvriers de Mehala (au nord du Caire) en 2008, et la succession de grèves aux motifs diverses depuis. « Le choix symbolique du jour de la police pour manifester vise directement cet état policier qui est un instrument brutal du régime pour réprimer les libertés. Je doute, explique Jihan Ibrahim que la révolte se déclare ce jour-là mais j’espère que le president prendra cela comme un avertissement qu’il peut lui arriver la même chose qu’à Ben Ali en Tunisie.»

http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=22877

Montpellier 2010: Donner corps à un esprit de fraternité

Lundi 31 janvier 2011

FORUM NATIONAL SUR LA TIJANIYYA -Montpellier 2010
Montpellier 2010: Donner corps à un esprit de fraternité

Editorial de Bakary SAMBE

La sixième édition du Forum national sur la Tijâniyya réunit en ce samedi 22 mai 2010 à Montpellier des adeptes venus de partout. Après les 2éme et 3ème éditions respectivement à Marseille et à Nice (2006 et 2007), les hadra-s Tijanes de toute l’Hexagone ont remis le cap vers le Sud : ce Sud emblématique même du dynamisme des communautés Tijanes qui, de Marseille à Nice, de Toulouse à Bordeaux voire Perpignan, a abattu un travail colossal pour la perpétuation des enseignements de la Tarîqa en France jusqu’à s’ériger en modèle et référence dans ce domaine.

Il a fallu d’ailleurs que ce même Sud impulse une nouvelle dynamique pour que le Forum annuel devienne enfin national, conformément aux vœux et à l’ambition du noyau premier qui comprit les hadra-s de Lyon, Grenoble, Aix-Marseille mais aussi Perpignan en 2005.

Si Paris 2008 a marqué la naissance d’un groupe soudé, par la suite, par l’expérience des convulsions dépassées grâce à la force d’un destin commun forgé, lui-même, par l’ambition partagée de donner au Forum une envergure qu’il n’a jamais eu auparavant, dans cette enceinte du Palais de l’Unesco, Grenoble 2009 aura, véritablement, donné un esprit à cette énergie d’une jeunesse tijane désormais consciente de sa responsabilité.

En ce samedi 22 mai, Montpellier 2010 réunit tous les atouts pour donner un corps à cet esprit ; tâche plus qu’ambitieuse si l’on sait l’énorme attente d’une communauté Tijâne ayant franchi le pas décisif de la prise de conscience, rêvant déjà de réalisations pour la postérité sur les pas et dans le sillage des initiatives que nos aînés ont toujours portées. En ce jour, certes, de grande communion et de ferveur, lourde et symbolique, notre charge l’est à tous points de vue, mais grande est aussi la volonté de ne pas décevoir les espoirs nourris ça-et-là, même au-delà des frontières de l’Hexagone, tellement exemplaires ont toujours été l’esprit de dépassement, le sérieux avec lequel des jeunes ont voulu apporter leur contribution à la diffusion et la perpétuation des enseignements de Cheikhna Tijânî.

Après avoir traité, durant les éditions passées, des questions fondamentales ayant trait à la Tijâniyya et au soufisme en général, telles que son attachement à l’esprit de la Sharia, la solidarité intra-confrérique, mais aussi les défis qui interpellent leur croire et leur pratiques ainsi que la manière d’ y répondre, les Tijânes de France et d’Europe sont aujourd’hui à Montpellier pour poser une problématique des plus sérieuses : le sens et les perspectives de la présence de leur confrérie en Europe ! les réponses escomptées pourraient bien émaner des différentes interventions et ateliers sur des thèmes divers mais recoupant, tous, cette volonté d’apprendre des uns et des autres, de s’enrichir des expériences passées pour mieux affronter l’avenir et enfin passer à la concrétisation des projets qui seuls permettront de laisser une marque positive et contributive de notre passage sur cette terre d’Europe.

L’engouement exceptionnel qui plane en ce jour du rassemblement et de la concorde, l’énergie et le sens de l’initiative qui sont ceux des hôtes monpellierains, l’attente doublée d’un espoir hors du commun, émanant de toutes parts avec les encouragements et les prières des cheikhs comme de tous les frères, sont autant de prémisses d’une réussite qui serait amplement méritée, mais pose, néanmoins, un réel défi d’une mobilisation inouïe que tous se sont efforcés de relever.
Cela n’a pas été la seule affaire des organisateurs, de la ville hôte, du Comité de pilotage ou encore de la Fraternité Tijâniyya de France qui coordonne cette manifestation, mais de tout un chacun !

Bakary SAMBE
Membre fondateur du Forum national sur la Tijâniyya

Les moissons de la Vertu : Aux sources d’une grâce perpétuelle nommée Magal

Vendredi 14 janvier 2011

Par Dr. Bakary SAMBE

Source: www.majalis.org

Dans la conjoncture d’une époque, au milieu d’une société aux valeurs fluctuantes face à une crise multidimensionnelle, Cheikh Ahmadou Bamba fit l’option déterminante du spirituel au détriment du temporel en misant sur deux valeurs sûres : le savoir et la piété (Innî ujâhidu bil‘Ilmi wa-t-Tuqâ). Par une profonde conscience de la nécessaire perpétuation des enseignements de son modèle, le Prophète (PSL), il fit l’effort de « cultiver son jardin » malgré l’aridité d’un terreau peu favorable et l’adversité d’une époque qui était plus propice à la compromission qu’à l’adoration.

Les arbres de la foi solidement enracinés dans un sol d’une détermination (Himmah) imbibée de la sincérité envers Dieu (çidq) ont pu rendre durable cet oasis de la science et de la piété, Touba, au milieu du désert de l’injustice féodale et de l’arrogance coloniale. Contre les épreuves de l’exil et de la persécution, il s’arma de longanimité, du sens du devoir et de la conscience intime de Dieu.

Et voilà que des terres enclavées du Baol, l’enseignement de Cheikh Ahmadou Bamba et son œuvre, sur un temps limité par les tracasseries du colon et autres épreuves, ont pu, au Sénégal comme à l’étranger, conquérir les espaces jadis dominés par ceux-là même qui voulaient éteindre cette lumière que Dieu, Lui, dans sa volonté, avait décidé d’entretenir. N’est-ce pas à Dieu seul qu’appartient le pouvoir de l’accomplissement des volontés ? : Wallahou Mutimmun Nurahû walaw Karihal Kâfirûna ! (Coran 61/8)

Le Mouridisme s’est, ainsi, mondialisé par la diffusion de son enseignement et d’un modèle fascinant. Ainsi, comme le décrivait feu Cheikh Abdoulaye Dièye, « du commerçant au travailleur immigré en passant par l’étudiant et le diplomate, chacun voyageant avec comme viatique sa foi, contribua et contribue encore à vulgariser les enseignements de Cheikh Ahmadou Bamba. » ; phénomène illustrant un de ses vers prémonitoires « Dieu m’assistera les créatures me suivront, des îles, des mers et des terres. Et je leur serai utile sans leur causer de dommage » (wallâhu yançurunî, wal khalqu tatba’unî : fi-l-barri wa-l-bahri dha naf’’in bilâ dararî).

Qui osait, en effet, dans les années 60-70, parier sur une telle évolution des dâ’ira Mourides qui de la génération des Goumalo Seck et d’El Hadji Bamba Diao à celle des Majâlis et autres Hizbut Tarqiyya, a mené à l’internationalisation du Mouridisme, sorti des particularismes locaux pour épouser les contours mondialisés d’un phénomène désormais universel ?

C’est sans conteste de ce viatique de la foi qu’il s’est muni lors de ses exils sur les pas de tous les vertueux qui ont dû supporter et endurer l’épreuve d’être éloigné des siens et de leurs terres originelles que Cheikh Ahmadou Bamba a pu accéder à la généreuse rétribution de son Seigneur. On dirait même que l’épreuve de l’exil fut naturellement inscrite dans le processus qui menait à l’accomplissement et à la réalisation du dessein des vertueux (Aç-çâlihûna).

Le Prophète Ibrâhîm, n’a-t-il pas été contraint de quitter le Canaan pour aller ériger la demeure de Dieu, la Ka’ba, sur la vallée rocailleuse de la Mecque qu’inondent aujourd’hui des millions de pèlerins ? Seydinâ Mûsâ ne sacrifiera-t-il pas à la même tradition pour sortir son peuple de la persécution de Pharaon en partant de l’Egypte pour la terre promise ?
Le Sceau de la Prophétie, dont Cheikh Ahmadou Bamba fait son modèle, Muhammad (PSL) n’a-t-il pas, lui aussi, abandonné la Mecque de son enfance et de Banû Haâshim pour aller cultiver et perpétuer le jardin de la foi à Yathrib devenue l’éclatante Madinatou Rassoul ?

Aujourd’hui, Touba, « un des plus gros villages du monde » ou, comme le dit, Cheikh Guèye, cette « ville produite par des ruraux » est le lieu d’expression de cette grâce perpétuelle. Un tel état de grâce perpétuelle, illuminant le cœur des mourides et enflammant leur ardeur au travail et à l’invocation se cristallise en un lieu, Touba, en un temps, celui du Magal qui n’en est, par ailleurs, qu’une manifestation cyclique et annuelle. Les persécuteurs d’hier à qui Cheikh Ahmadou Bamba avait tenu à pardonner dans toute sa grandeur d’âme, (‘Afawtu ani-l-a’dâ’i turran) n’auraient jamais pu imaginer cette éternelle « moisson » de la vertu dont le processus immatériel leur a apparemment échappé, tellement la force qui le propulse dépasse l’entendement de ceux dont l’horizon se confine aux frontières du monde d’ici-bas ! Ceux-là qui, assurément, ne pouvaient comprendre la quiétude de cœur de ceux qui investissent dans les actions éternellement gagnantes (Tijâratan lan Tabûrâ !) ainsi que les fruits en toutes saisons, de l’arbre de la foi, de la piété nourrie du savoir. La métaphore est toute trouvée dans le Saint-Coran (II/261) avec une seule graine qui produisit, à elle seule, plusieurs épis dont la moisson, à son tour, gratifie de centaines d’autres graines.

Une telle semence ne pouvait que perpétuer un enseignement et des valeurs dont les fruits, au-delà d’une journée de grâce et de réjouissance (Magal), dépassent largement les attentes et la sphère de ceux qui, avec sincérité, lui avaient fait allégeance.

C’est finalement une des leçons de Serigne Touba et un legs pour une jeune génération qui doit se l’approprier et au-delà de l’apologétique et de la fierté d’appartenir à sa communauté et, surtout, le sauvegarder. Refuser la posture de consommateurs passifs d’idéologies « importées » et croire en la possibilité d’alternatives endogènes pouvant bénéficier à l’islam voire à toute l’humanité, tel que l’a démontré le Mouridisme, me semble un pas décisif … sur le chemin des vertueux.

Dr. Bakary SAMBE
bakary.sambe@gmail.com

Lyon to Host Conference on « Islam & Religious Revival »

Dimanche 9 janvier 2011

source : icro.ir

The Grand Mosque of Lyon, France, organized a conference titled « Islam & Religious Revival » on Thursday, December 16.

According to IQNA the conference was organized by Dr. Bakary Sambe and Pr. Christian Lochon. Bakary Sambe, a Doctor of Political Sciences and an expert of international relations.

He is also post-graduated in the field of the Arabic language. Recently, he has published the book « Islam and Diplomacy ». Christian Lochon, who teaches at Ghazali Institute in France, was among the speakers. He majors in Islamic sciences and trains seminarian students.

The event aimed to analyze how Islam has contributed to the French society on one hand, and examine the current situation of Muslims in France, according to « mosquee-lyon » news website.

« As it has proven to answer complicated questions during recent years, Islam is evolving naturally all over the country, » it says.

Dr. Bakary SAMBE invité de l’Emission Washington Forum – « les violences interconfessionnelles en Egypte et au Nigeria »

Dimanche 9 janvier 2011

Bacary Sambe au Washington Forum - vox